Il faut dire que le féminisme a toujours existé en Afrique. Se basant sur les faits précités dans notre article précédant , les femmes ont toujours eu de la valeur et prouvé leur capacité à diriger. Toutefois, les influences extérieures et la colonisation ont contribué à l’avancer du patriarcat et au relais de la femme au second plan. Alors, des besoins se sont créés :
- l’union des femmes autour d’une même cause
- la défense de leurs droits fondamentaux
- l’utilisation de canaux pour se faire entendre et avoir plus d’impact
voilà ce qui va entraîner l’arrivée du féminisme tel qu’il est aujourd’hui.
Oui, il existe un féminisme africain. Née de 3 faits
– Le racisme orienté vers la gent féminine. Les femmes ont d’abord à lutter contre leur statut de femme noire qui fait qu’elles peuvent être souvent exclues de féminisme occidental.
– Les réalités sociales Africaines qui sont liées à la pauvreté, le non-respect des droits fondamentaux qui persistent aujourd’hui (aller à l’école…)
– Et les réalités culturelles qui créent un mix entre idéologies populaires, religion, et coutumes (la femme n’a pas droit à la parole dans certaines situations, la possibilité donnée à certains maris de battre leurs femmes quand celles-ci agissaient mal…) autant de fait qui nous différencient de la lutte occidentale. Ainsi plusieurs courants féministes Africains sont nés :
Le féminisme ou femalisme : a émergé au sein de communautés africaines
et afro-américaines qui naît d’un besoin de créer un féminisme en lien avec nos réalités . Il ajoute aux questions féministes classiques la culture, le colonialisme et les autres formes de domination qui affectent les femmes africaines
Le stiwanisme : fondé par Omolara Ogundipe-Leslie, le Stiwanisme est une réponse aux oppressions vécues par les femmes et du au structures institutionnelles imposées par la colonisation. Il étudie ces structures et apporte des réponses.
Le Nego-feminisme : Le négo-féminisme est le féminisme de la négociation. Il met en avant le compromis et la négociation qui font partie intégrante de la culture africaine.
Le maternisme : selon Catherine Obianuju Acholonu chercheuse et militante nigériane un materniste peut être femme ou homme, et que le maternisme n’a pas de barrières de genre, parce que le maternisme s’appuie sur le partenariat, la coopération, la tolérance, l’amour, la Compréhension et la patience. maternisme appuie sur le partenariat, la coopération, la tolérance, amour, la Compréhension et la patience.
Le féminisme de l’escargot
Tous ces courants ayant pour objectif de répondre à un besoin, l’émancipation et le respect des droits des femmes africaines, mais selon des méthodes, et des aspects différents.
Pour finir, nous pouvons dire qu’il existe effectivement un féminisme type Africain, basé sur nos réalités et nos conditions. Mais à observer le parcours, nous pouvons dire que celui-ci est basé sur la conception même de nos communautés, sur la base du matriarcat et de la place qui était donnée aux femmes. Bien que celle-ci ait été affectée par la colonisation et les influences occidentales. Le plus grand défi, aujourd’hui, serait de lutter pour la cause féminine et les droits de celle-ci, lui permettre son plein épanouissement dans la société tant sur l’aspect culturel professionnel et social, mais sans toutefois tomber dans la volonté de vouloir ressembler aux hommes, ou faire comme.
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